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Baisse du pouvoir d'achat, salaires insuffisants pour vivre dignement, licenciements massifs... Loin d'être au rendez-vous et contrairement aux promesses, le changement on l'attend toujours ! Pour exiger de vraies réponses, la CGT appelait à manifester aujourd'hui... Appel suivi par environ 2000 clermontois-e-s... dont Alain LAFFONT. L'occasion pour toutes et tous de dénoncer le chantage et les abus des grandes multinationales, l'absence de réponses concrêtes de la part du pouvoir socialiste et de proposer des pistes de solutions.
Exemple autour de la banderole de l’entreprise Yvan Béal, frappée en moins de deux ans par deux plans sociaux (vingt emplois sont menacés). "À chaque fois, cela s’est fait à coup de décisions unilatérales, alors que cet été, notre direction affirmait qu’il n’y aurait pas de licenciements", déplorait un des membres de la délégation.
Non loin de là, une autre banderole, signée Aubert & Duval.
Plus nombreux, les "Michelin", venus protester contre la politique des salaires et de l’emploi. "Développer la recherche au centre de Ladoux, c’est bien, mais il faudrait aussi que l’entreprise prenne des engagements concernant la production sur place. Si c’est pour développer les innovations ailleurs". Parole de délégué syndical.*
L'occasion de dénoncer le hold-up du siècle !

En imposant un rendement minimum de 15 % sur l'activité économique, la grande bourgeoisie financière, les banquiers, les actionnaires, les dirigeants des grandes entreprises, etc. ont réussi en trente ans le hold-up du siècle  : 
  • Ils se sont d'abord accaparé une part incroyable de la richesse produite en organisant une pression constante à la baisse des salaires ; 
  • Ensuite, ils ont élargi cette domination à toutes les activités, provoquant la baisse du pouvoir d'achat, et l'accroissement du chômage et de la précarité ; 
  • Au final, lorsque la croissance n'assure plus de richesses nouvelles, pour soutirer les 15 % de rendement exigé, il ne reste plus qu'à déposséder les classes populaires, les salarié-es, de leurs acquis  : droit du travail, salaire minimum, retraite, protection sociale, allocations chômage, etc. 
L'occasion également de tirer un bilan de l'emprise de la finance 
sur la région et notre ville de Clermont-Ferrand.

  • En 5 ans, l'Auvergne a perdu 15 000 postes de travail salarié (5 % du total de l'emploi salarié)  ;
  • Par rapport à Mars 2008, notre région compte 36000 inscrits supplémentaires à Pôle-Emploi au 31 décembre 2013 (+ 50 %).
  • Alors que dans les années 70, la quasi totalité de la population active salariée habitant la commune de Clermont-Ferrand avait un emploi à durée indéterminée à plein temps, la moitié est aujourd'hui soit au chômage, soit en intérim ou en contrats précaires, soit en CDI à temps partiel.
  • Le taux de chômage des habitant-e-s de Clermont-Ferrand n'a pas grand chose à voir avec la « com » pompeuse sur la Métropole. Il avoisine probablement les 16 % aujourd'hui (14664 inscrits à Pôle-Emploi en septembre 2013 sur une population totale de 140 000 et une population active de 65000 en 2009).
  • Entre 2007 et 2009, les revenus des 10 % les moins aisés ont baissé de 9,5 % (- 3 % en France) alors que ceux des 10 % les plus riches ont continué à augmenter. La crise n'est vraiment pas pour tout le monde et elle prend parfois la figure d'un pillage assez simple où les pertes des pauvres se transforment en enrichissement des plus riches.
Face à ce constat dramatique, 
quelle a été la réponse de la municipalité socialiste sortante ? 
Renforcer l'emprise de la finance sur Clermont-Ferrand...

En 2002, la dette totale de Clermont-Ferrand était de 103 M€, elle est aujourd'hui de 218 M€. Dans la folie financière des années 2000 précédant la crise, de grandes banques internationales, avec la complicité de DEXIA partenaire traditionnel des collectivités, ont réussi à faire signer à celles-ci des contrats de prêts invraisemblables.

C'est ainsi que le coût de sortie, d'un emprunt toxique signé avec la « Royal Bank of Scotland » en 2007, est de plus de 2 millions d'euros (pénalités et surcoût du refinancement).

L'augmentation des impôts locaux, votée en 2013 et qui devait rapporter 1,4 M€, a servi presque en totalité à financer le surcoût d'un emprunt toxique indexé sur le taux de change Euro/Franc-Suisse ! Le taux d'intérêt de son annuité du 1er décembre 2013 a du approcher les 13,8 %. 

Mieux, ce sont les actionnaires de la banque Barclay's qui ont touché ce cadeau de Noël. Si cet emprunt n'était pas remis en cause et si le taux de change €/Franc-Suisse restait défavorable, ce serait un opéra luxueux que pourraient se payer les mêmes actionnaires en 2028, grâce à un surcoût total de 20 M€.

Quelle alternative nous proposent aujourd'hui Bianchi et Brenas ?

Lorsqu'on nous propose un grand stade manifestement inutile, d'un coût probable de 90 M€ et dont l'emprunt sur 20 ans à 4 % coûterait au total 131 M€ dont 40 M€ d'intérêts, on croit rêver ! Un emprunt indexé sur quoi  ? Le Dollar ? L'Euro ? La météo  ?

On croit aussi rêver lorsqu'on lit le plan stratégique du Grand Clermont, future grande Métropole. Il s'aligne totalement sur les intérêts des actionnaires de Michelin, et ne manque pas de pointer que les dépenses sociales des collectivités doivent être contenues et doivent prioritairement subventionner les entreprises, sous peine de cataclysme économique. 

La boucle est bouclée... On retrouve le processus très général de la domination de la finance inaugurée par la captation d'une rente indue, se terminant par la dépossession (diminution des budgets sociaux de la ville) et le chantage ( « Passez à la caisse où je m'en vais ! »).

Regarder la réalité en face et en tirer les conséquences,
c'est pour nous : 

  • Dévoiler l'emprise de la finance sur Clermont-Ferrand ; 
  • La combattre en refusant de payer cette dette illégitime (recours devant les tribunaux, refus de payer les intérêts exorbitants, mobilisation pour mettre en cause les banques dites de contreparties comme la Royal Bank of Scotland, HSBC, JP Morgan, Barclay's, etc.) ; 
  • Refuser les projets inutiles dictés par le monde des affaires ; 
  • Proposer un programme réaliste répondant à la situation concrète des clermontois et des clermontoises.

* Extrait de La Montagne.


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