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C’est un fait établi. Depuis la Libération Clermont est toujours resté à gauche. Et si l’on excepte le duel serré Quilliot-Giscard de 95 (51/49) il n’y a jamais eu photo. Dernière en date des représentants de la droite, Anne Courtillé terminait à 22% des voix au second tour de 2008, son compère Fanget culminant à ..11% !


Mais ce qui est également notable est la montée en puissance de l’autre gauche, « la belle, la rebelle » comme le disait Jean Ferrat, celle qui demeure quoi qu’il arrive 100% à gauche et 100% fidèle à ses valeurs. Notre courant politique et son infatigable animateur, notre camarade Alain Laffont, n’ont jamais ménagé leur peine pour la faire vivre et s’exprimer. Nous avons eu la satisfaction d’être entendu et compris. Mieux que les discours, les chiffres parlent : la liste La Gauche à 100% conduite par Alain Laffont a recueilli en 2008 plus de 15% des voix au second tour.

D’autres indicateurs pourraient être retenus, qui vont dans le même sens. Clermont-Ferrand est l’une des villes dans laquelle le rejet du sinistre « Traité Constitutionnel Européen » a été le plus net. Et loin de se cantonner au terrain électoral, la radicalité s’est exprimée, et continue à le faire, sur le terrain social, syndical et associatif. Sans remonter à 1968, ou 1995, beaucoup se rappellent la formidable mobilisation intergénérationnelle, et la magnifique victoire contre le CPE, ou encore les manifestations monstres pour - déjà - défendre nos retraites en 2010. Proportionnellement c’étaient parmi les plus importantes en France.


Cet esprit de résistance ancré dans notre territoire et notre histoire, contrairement à « ceux d’en haut » qui ne voient là que repli sur le passé et refus du changement, nous en sommes fiers et nous voulons le faire encore grandir jusqu’à la victoire. Car cet esprit de résistance c’est la voix du peuple ; ce peuple qui sait quand il le faut parler dru, et qui parle cru et qui dit ce qui est vrai. Ce qui est vrai, c’est que la fuite en avant éperdue dans la soi-disant modernité du capitalisme néolibéral portée par la majorité de l’équipe municipale, est une impasse qui risque d’aboutir à un désastre social et écologique. Plus que jamais, un autre projet et une autre voie pour Clermont sont nécessaires. Leur « Grand Clermont » n’aurait pour l’essentiel de « grand » que les profits qu’il procurerait à ceux qui rêvent de faire main basse sur la ville. Et seule l’enflure des chevilles et du bonnet de ceux qui voudraient laisser pour trace de leur passage leurs coûteux - et fort laids - grands projets inutiles, y trouverait son compte.

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