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Hier, samedi 10 février, avait lieu la "Marche pour la Culture" à Clermont-Ferrand, mais aussi partout en France à l'appel des syndicats du secteur. 

C'était devant la Coopérative de Mai. Au programme : lecture du texte d'appel par Jean-Marc Grangier, des artistes (dont Rachel Dufour, metteur en scène) et notre camarade Alain LAFFONT suivie de prises de paroles de représentants syndicaux. 

L'occasion de revenir sur les attaques nationales qui, en menaçant la survie et les travailleurs du monde du spectacle, menacent par là-même l'accès de toutes et tous à la culture. Occasion également pour Alain LAFFONT et Patricia GUILHOT de souligner les pistes alternatives qu'il existe pour favoriser et encourager la culture et ce que devrait être une véritable politique de Gauche...  

Retour sur les raisons de la colère...



Un gouvernement qui menace dangereusement 
le monde du spectacle et l'accès à la culture.

En cause : 
  • RGPP et MAP, 
  • le gel des moyens et des salaires, 
  • le démantèlements des services qui va s'accélérer avec l'acte 3 de la décentralisation. 
Tous réclamaient plus de moyens pour le financement des politiques culturelles et les services déconcentrés censé corriger les inégalités de territoire (DRAC et STAP, architecture et patrimoine...).  

Les négociations en cours sur l'assurance chômage 
et ses annexes 8 et 10 concernant les intermittents : 
toujours plus de précarité pour les travailleurs ! 

Pour l'instant, le système est basé sur un cumule de 507 h en 10.5 mois (avant 2003 c'était en 12 mois) pour pouvoir toucher le chômage (au prorata du nombre d'heures effectuées et de leur taux horaire) pendant l'équivalent de 8 mois. C'est déduit chaque mois du nombre d'heures qu'on a travaillé ce qui permet donc d'avoir des revenus stables même en ayant plusieurs employeurs différents. 

Le gouvernement veut repasser à un roulement sur 12 mois (plus pratique), mais en rallongeant de 75 h le nombres d'heures à effectuer pour y entrer alors que déjà plus de 30% des artistes et techniciens n'arrivent pas à rentrer dans le système d'intermittence faute d'heures. Avec cette proposition aberrante, cette proportion va augmenter dangereusement en excluant surtout les jeunes qui devront rester plus longtemps dans une grande précarité. 

Autre proposition encore plus incompréhensible à l'heure où l'on parle de développer l'accès du plus grand nombre à la culture, comme base du vivre ensemble et de l'épanouissement.... Le gouvernement souhaite exclure les heures d'intervention et de formation données par les artistes (par exemples en école, en ateliers...) des heures "d'intermittence" (qui comptent pour l'obtention du statut), ce qui les fragiliserait encore plus et remettrait en cause tout un travail pédagogique indispensable et déjà mené depuis des années.

Des alternatives ?

Si vraiment des économies étaient à faire, il existe des solutions qui ne pénaliseraient pas les plus précaires et les plus jeunes. 
  • On pourrait décider de plafonner l'indemnisation intermittence vers le haut : certains cumulent des cachets mirobolants avec une indemnité elle aussi mirobolante. 
  • On pourrait vraiment sanctionner les grandes entreprises (surtout télé, dont publiques) qui devraient embaucher en CDI plutôt que de garder les travailleurs en intermittence pour pouvoir les jeter, et de compléter leurs salaires au frais de l'unedic.
Et localement ?

La municipalité ne peut pas tout, mais elle doit avoir une vision de la culture qui ne soit pas que dans le clinquant... mais dans la mise en place d'outils pour soutenir en toute transparence les artistes, les professionnels et les initiatives. C'est comme cela que l'art et la culture pourront retrouver leurs publics, celui du service public.




Victor Hugo disait "ouvrir une école, c'est fermer une prison". Pour le Front de Gauche, c'est la même chose pour une salle de spectacle, un festival ou une compagnie. L'art et la culture c'est le moyen de sortir du repli sur soi qui est à la base de la bêtise xénophobe et anti-précaires qui s'expriment de plus en plus librement. C'est en posant des questions que la culture ouvre les cerveaux et permets aux hommes de se grandir, de s'émanciper de se rencontrer au lieu de s'enfermer dans la peur et la haine de l'autre. Il faut soutenir et non enfoncer les jeunes générations d'artistes et de techniciens. C'est pourquoi nous travaillerons à faire émerger de nouveaux lieux de répétitions, de résidence et de diffusion de spectacles vivants. 

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