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Venue à Clermont-Ferrand et Beaumont 
de deux responsables 
 de la Résistance populaire en Palestine 
(14 février 2014) 

Younes Arar et Rateb Jboor font partie d'une instance de coordination de la résistance populaire en Cisjordanie : la Haute Commission de Suivi de la Résistance Populaire. La résistance populaire non-violente en Palestine se développe depuis 2003, et a comporté jusqu’à 30 comités en 2012. 

Les manifestations pacifiques le plus souvent hebdomadaires ont longtemps constitué son mode d'action central, réunissant des Palestiniens, des Israéliens et des internationaux. Mais cette modalité connaît un essoufflement et aujourd’hui la résistance populaire expérimente de nouvelles formes d’action : occupation symbolique de terres confisquées par les Israéliens, présence sur des lieux interdits aux Palestiniens... Les plantations d'arbres, la protection des travaux agricoles et de la cueillette d’olives près des colonies, la construction d'écoles, la reconstruction de maisons détruites... constituent d'autres modalités d'actions. Toutes ont pour but d'affirmer les droits des Palestiniens et l'illégalité de la colonisation et de l'occupation, et de montrer la violence de celles-ci. 

Ses actions concernent en particulier : 
  • des terres convoitées pour la colonisation, en érigeant notamment par 6 fois le village de toile symbolique de Canaan, ◦ 
  • des endroits interdits aux Palestiniens (routes réservées aux colons, 2 actions inédites au bord de la Mer morte), 
  • des colonies et des check points... 
La répression israélienne a cru en intensité avec l'élargissement du mouvement. Les arrestations se multiplient, ainsi que le recours à des armes souvent létales. 

La tournée en France de ces deux responsables de la résistance populaire palestinienne a pour objectifs : 
  • Informer sur cette situation où un mouvement de résistance lutte, en dépit de la répression subie, pour le droit contre une politique cynique de colonisation qui bafoue le droit international et les droits de l'Homme ; 
  • Mobiliser les responsables politiques français et européens pour soutenir la résistance populaire palestinienne, et contre la politique israélienne de répression, de colonisation et de refus de la paix. 
  • Établir, à titre personnel ou collectif des liens entre la résistance populaire en Palestine et les militants et organisations du mouvement de solidarité en France. 

Deux évènements seront organisés dans ce but 

le vendredi 14 février ! 

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !

  • à 17h45, réception de Younes Arar et Rateb Jboor en Mairie de Beaumont pour une rencontre avec les élus du Puy-de-Dôme et la presse 
  • à 20h30, rencontre avec les citoyens et les militants de l’AFPS-63 et des organisations du collectif Palestine 63, à la maison des associations, 88 rue de l’Oradou à Clermont-Ferrand 

Alain LAFFONT et Patricia GUILHOT seront présents et apporteront leurs soutiens à la Résistance Populaire palestinienne. Faites comme eux, venez nombreuses et nombreux vous informer et soutenir cette initiative. La Palestine et le Peuple palestinien ont besoin de nous toutes et tous !



Responsables et acteurs, Younes et Rateb vous parleront de la situation de la Résistance populaire aujourd'hui et des axes de sa nouvelle stratégie. Ils pourront également témoigner des conséquences dramatiques de l'occupation israélienne dans le Sud de la Cisjordanie (région d’Hébron), des moyens que la population tente de développer pour y faire face, des besoins prioritaires en matière de solidarité internationale souhaitée. 

Rateb Jboor, de Yatta, né en 1962, diplômé de l'université d'Hébron, est professeur d'histoire. Il a passé quatre années et demie en prison pour actions de résistance et est, entre autres, coordinateur du Comité populaire des Collines du sud d'Hébron (South Hebron Hills Popular Committee, 2010) et travaille en lien avec le Mouvement populaire de Beit Ommar. Il est l’un des fondateurs du Comité des jeunes travailleurs sociaux (1982) et de la HFUC (2011). 

Younes Arar, de Beit Ommar, né en 1971, a été emprisonné à plusieurs reprises (notamment durant six mois à l'âge de 17 ans lors de la première intifada). Diplômé de l'université de Bethléem (1996), après avoir travaillé à Dubaï, il est revenu à Beit Ommar en 1997 où il s'est engagé dans la résistance non-violente. Diplômé du département pour la paix de l’université pontificale de Rome (2007), il est notamment coordinateur du Comité populaire de la Cisjordanie Sud (South West Bank Popular Committee) et l’un des fondateurs de la HFUC. Il a participé au Forum Social Mondial de Porto-Alegre (Brésil, 2012). Il est aussi agriculteur, père de 3 enfants et dirigeant d’une coopérative agricole. 

La résistance populaire non-violente 
en Palestine 

Apparue en 2003, la résistance populaire non-violente comportait 30 comités (dont quatre à Jérusalem-Est) en 2012. 
  • Les manifestations pacifiques constituent son mode d'action central. Elles réunissent des Palestiniens, des Israéliens et des internationaux. Aujourd’hui la résistance populaire expérimente de nouvelles formes d’action. Toutes ces actions ont pour but d'affirmer les droits des Palestiniens et l'illégalité de la colonisation et de l'occupation. 
  • Les plantations d'arbres, la protection des travaux agricoles et de la cueillette d’olives près des colonies, la construction d'écoles, la reconstruction de maisons détruites... constituent d'autres modalités de ces actions de résistance non-violente. 

Un premier comité de coordination a été institué en 2009 à Bil'in, un autre à Beit Ommar en 2011.



Pourquoi cette forme de résistance ? 

Les media parlent de processus de paix. Ce qui existe c'est un processus guerrier continu de colonisation dans tout le Territoire palestinien occupé. 

Les situations locale (le déséquilibre des forces, l’échec des négociations et la division des partis politiques) et internationale (la lutte contre le terrorisme) rendent inapproprié dans la période présente le recours, légitime en soi, à la résistance armée en Palestine. 

Quels sont les effets de la résistance populaire 
non-violente ? 

  • Alliée aux actions menées en justice par certains comités, la résistance populaire a conduit à des modifications de tracé du mur
  • Elle conscientise et mobilise le peuple palestinien. Elle lui redonne une perspective, et participe à unifier les forces politiques palestiniennes
  • Elle développe la solidarité entre Palestiniens, Israéliens anticolonialistes et militants internationaux. 
  • Elle montre de quel côté est la violence et détruit la fausse représentation identifiant Palestiniens à terroristes. 

Comment Israël réagit-il ? 

Pourquoi ? 


La répression, constante, a cru en intensité avec l'élargissement du mouvement : 
  • Les arrestations se multiplient, ainsi qu'une politique de racket (les cautions exigées étant exorbitantes). 
  • Les lieux de manifestation sont déclarés zones militaires fermées et donc interdites. 
  • Le recours à des armes prohibées et souvent létales est constant (plus de 30 morts, des milliers de blessés). 

Cela pour : 

  1. Casser le mouvement avant qu'il ne s'étende. 
  2. Pousser les Palestiniens à la violence de façon à pouvoir les écraser en réactivant l'identification entre Palestiniens et terrorisme. 

Que devons-nous, 

que pouvons-nous faire ? 
  1. Informer sur cette situation où un mouvement de résistance lutte, en dépit de la répression subie, pour le droit contre une politique cynique de colonisation qui bafoue le droit international et les droits de l'Homme ; 
  2. Obtenir des responsables politiques nationaux et européens qu'ils se mobilisent, au nom des droits de l'Homme et des peuples a) pour la résistance populaire palestinienne, b) contre la répression par Israël de ce mouvement, c) contre la politique israélienne de colonisation et de refus de la paix. 
  3. Établir, à titre personnel ou collectif des liens avec les pôles de résistance 
  • en consultant leurs sites internet et en les contactant ; 
  • en répondant à leurs demandes, dont celle de venir séjourner longuement dans un pôle de résistance, la présence d'internationaux étant un moyen pour faire baisser le niveau de la répression ; 
  • en soutenant par des dons, même minimes et si possible réguliers, la résistance populaire ; 
  • en établissant une correspondance avec un prisonnier, une famille dont un membre a été tué... 
  • en participant au réseau d’alerte en urgence en cas d’arrestation de militants de la résistance. 

Pour aller plus loin... 



Source : extraits de « La résistance populaire non-violente en Palestine en 2012 » (AFPS) 


Sites de comités de la résistance palestinienne : 
Comité de Ni'lin : http://www.nilin-village.org/
Comité de Beit Ommar : http://palestinesolidarityproject.org/
Comité de la Vallée du Jourdain : http://www.jordanvalleysolidarity.org/
Comité de Silwan : http://www.silwanic.net
Comité de coordination des luttes populaires : http://www.popularstruggle.org/ 

Sites de mouvements anticolonialistes israéliens : 
Anarchistes contre le mur : www.awalls.org/
Ta'ayush : www.taayush.org/
Alternative information center (AIC) : www.alternativenews.org/
Rabbins pour les droits de l'homme : www.rhr.israel.net/
Gush Shalom : www.gush-shalom.org/
Sheikh Jarrah Solidarity Movement : http://www.en.justjlm.org/


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