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C’est la question qui préoccupe chacun d’entre nous. Pas question de suivre l’exemple des formations politiques dont les politiciens vous promettent, élection après élection, monts et merveilles pour, juste après l’élection, jeter les belles promesses aux oubliettes et continuer leur politique libérale inféodée aux intérêts des puissants.

Si la question du chômage ne peut être solutionnée au niveau local, nous pouvons faire beaucoup. Nous ne vous promettrons cependant pas de créer 10 000 emplois en attirant des entreprises. Nous aurons bien sûr une politique attentive pour faciliter l’implantation d’entreprises pourvoyeuses d’emplois sur notre territoire ; mais nous savons tous que ces installations dépendent fondamentalement des intérêts privés et d’une économie relancée, ce qui ne peut être du ressort de la seule politique municipale.

Pour l’emploi : développer les services publics

Nous nous engageons à renforcer le service public et à développer des emplois municipaux dans les secteurs de la petite enfance, la restauration scolaire, l’entretien de la vile, les centres de santé. Nous créerons les emplois nécessaires et développerons un projet éducatif dans le cadre imposé de la réforme des rythmes scolaires.

Internalisation des missions confiées à des entreprises extérieures

En premier lieu une municipalité respectant des valeurs de gauche, loin de toute politique libérale, se doit de mettre un terme aux externalisations des services qui sont de son domaine de compétence. Nous mettrons donc un coup d’arrêt à l’orientation actuelle qui consiste à déléguer généreusement l’entretien des espaces verts ou de certains bâtiments à des entreprises privées. La raison est simple. Ces externalisations reviennent aussi cher - voire plus cher - que la prise en charge publique. Qui plus est, aucune garantie n’est donnée sur la provenance de ces entreprises de « service » qui peuvent avoir leur siège social en dehors de notre territoire. Cela donne alors parfois lieu à des dérives qui vont à l’encontre de l’esprit et de la qualité du service public.

Développer les services publics c’est aussi bien sûr améliorer l’entretien des voiries et de la propreté de la ville, et donc cesser de réduire toujours plus les équipes qui peinent à effectuer correctement leur travail, non par mauvaise volonté, mais par manque d’effectifs.

Appels d’offre et emploi

L’allotissement est un moyen d’éviter que les gros trusts du BTP empochent l’ensemble des marchés publics, emploient de la main d’œuvre étrangère à bas coût et sous-traitent à nos PMI, PME dans des conditions financières scandaleuses. Nous ferons  systématiquement des lots qui reviendront aux entreprises locales.

Construction d’un abattoir régional « label montagne » géré en régie

Un dernier point d’importance concernant les services publics. Clermont-Communauté est le cœur de la Région Auvergne qui est une grande région d’élevage où la qualité est au rendez-vous. La capitale régionale peut, et doit, contribuer au développement de cette filière en mettant en œuvre la construction d’un abattoir régional bénéficiant du label « Montagne ». Cet abattoir conçu et géré comme service public permettrait d’avoir une solution pérenne et d’échapper aux aléas du privé qui à tout moment, pour des questions de rentabilité, peut fermer n’importe quelle structure existante. La réimplantation d’un abattoir permettrait de plus la création de nombreux emplois disparus lors de la faillite de l’abattoir privé de Clermont-Ferrand il y a quelques années de cela.

Pour l’emploi des jeunes.

On a pu constater que les grands travaux de voirie ou la mise en place du tramway occupaient et occuperont de nombreux travailleurs.

> Embauche et formation de 10 % de jeunes sur les chantiers

Lorsqu’elle passe contrat avec une entreprise la municipalité a le pouvoir d’obliger celle-ci à embaucher sur place 10% - voire plus - de jeunes sur les chantiers. Or le taux de chômage peut atteindre 40% des jeunes de 18 à 25 ans dans certains quartiers. Ces embauches constitueraient un véritable ballon d’oxygène pour nos jeunes qui, pour la plupart, ne demandent qu’à travailler.

L’ancienne municipalité a mis en place ce type de contrats qui sont très peu respectés par les entreprises. La preuve en est que des promesses de bilan de cette pratique ont été faites, particulièrement dans les quartiers nord de la ville lors de réunions publiques. Mais la population attend toujours la publication de ces bilans. Nous avons enquêté ; le résultat est que le nombre de jeunes embauchés fut très limité.

Pour l’emploi par le développement de l’économie sociale et solidaire.

> Renforcement du secteur de l’économie sociale et solidaire

L’économie sociale et solidaire représente un outil de création d’emplois tant dans les zones urbaines en difficultés que dans nos territoires ruraux.

Nous donnerons la priorité au travail sur le capital. Nous favoriserons l’ancrage territorial dans le tissu local, créant ainsi du lien social qui permettra l’émergence de réseaux solidaires. Nous appuierons toutes les initiatives qui vont dans le sens de l’autonomie ou de l’autogestion avec des statuts juridiques tels que les associations, les mutuelles, les SCOP (sociétés coopératives et participatives, les SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif), ou encore les régies municipales. Les SCOP peuvent jouer un rôle important, y compris dans la reprise des entreprises en difficulté. Nous soutiendrons la reprise financière par les salariés d’entreprises en liquidation délaissées par les investisseurs et les actionnaires.

La question de l’économie sociale et solidaire est une affaire de choix politiques, qui placent l’humain au centre de sa réflexion. C’est ce que nous voulons porter et surtout faire partager à Clermont.

Favoriser l’approvisionnement alimentaire par des productions en circuit courts

Nous aiderons à organiser les circuits courts producteurs-consommateurs.
Nous sommes résolument décidés à repenser l’approvisionnement alimentaire de la ville par des productions agricoles et biologiques en circuits courts. Les enjeux sont multiples au carrefour des questions d’alimentation saine, de santé publique, d’environnement, de transport, de production agricoles et de distribution, voire d’économie à réaliser à terme.

Résumons la situation. 54 000 hectares de terrain cultivable disparaissent chaque année, l’équivalent d’un département tous les 7 ans au profit de zones d’activité, de grandes surfaces, de routes, d’aéroports inutiles (cf. Notre Dame des Landes) de grands stades, etc... Dans le même temps l’approvisionnement alimentaire des villes dépend des transports internationaux et des flux qui arrivent au Marché de Rungis, le tout contrôlé par cinq ou six grands groupes de la distribution. Le lien social et culturel essentiel à une alimentation de qualité et de proximité est en voie d’extinction.

Nous pouvons changer de logique et y remédier par :

-     -  l’aide à l’installation de ceintures vivrières, mettant en œuvre les principes de l’agroécologie (coopératives maraîchères bio) avec comme objectif que 30% des terres urbaines et péri urbaines des collectivités soient dédiées à agriculture nourricière.

-        -   l’aide à la distribution dans les villes via des systèmes de type AMAP

Pour aller dans ce sens de nombreuses actions sont possibles au niveau des collectivités locales. Ainsi on peut par exemple :

-     -   refuser de rendre des terres agricoles constructibles ce qui freine en plus l’étalement urbain et la spéculation immobilière.

-     - décréter un moratoire sur tout projet d’infrastructure commerciale ou routière sur ces terres.

- - insérer la préservation et l’extension des terres vivrières dans les schémas d’aménagement et de développement durables (Scot, Agenda 21, PLU, etc..).

-      -  assurer des débouchés aux paysans locaux pour la restauration collective (établissements scolaires, hôpitaux, maison de retraite) et se portent garants d’un prix d’achat correct et équitable pour les producteurs. Il ne s’agit pas d’une utopie. Dans notre département, à Chateldon, depuis trois ans une restauration collective bio est assurée pour la cantine de l’école. L’approvisionnement se fait auprès de la coopérative Auvergne bio distribution et des producteurs locaux. Et ça marche : Tony Bernard, le maire de la commune, fait état d’une augmentation de la fréquentation de 50%.

-        -   affecter des espaces verts à l’intérieur de la ville pour développer des jardins partagés.

-      - mener un travail d’éducation populaire liant les questions de nutrition avec celles de production équitable. Localement c’est dans ce sens qu’agit une association comme Anis Etoilée.

Un gardien par immeuble

Nous exigerons des bailleurs sociaux, la création d’un poste de gardien-ne par immeuble. La présence d’un gardien par cage d’escalier est la garantie d’une meilleure sécurité et du respect.

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